dimanche 27 mai 2012

Il était une fois....

Il étaIl était une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une vraie princesse. Il fit le tour de la terre pour en trouver une mais il y avait toujours quelque chose qui clochait ; des princesses, il n'en manquait pas, mais étaient-elles de vraies princesses ? C'était difficile à apprécier, toujours une chose ou l'autre ne lui semblait pas parfaite. Il rentra chez lui tout triste, il aurait tant voulu avoir une véritable princesse.

Un soir, par un temps affreux, éclairs et tonnerre, cascade de pluie que c'en était effrayant, on frappa à la porte de la ville et le vieux roi lui-même alla ouvrir.
C'était une princesse qui était là dehors. Mais grands dieux ! de quoi avait-elle l'air dans cette pluie, par ce temps ! L'eau coulait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait par la pointe de ses chaussures et ressortait par le talon ... et elle prétendait être une véritable princesse !
- Nous allons bien voir ça, pensait la vieille reine, mais elle ne dit rien. elle alla dans la chambre à coucher, retira la literie et mit un petit pois au fond du lit ; elle prit ensuite vingt matelas qu'elle empila sur le petit pois et, par-dessus, elle mit encore vingt édredons en plumes d'eider. C'est là-dessus que la princesse devrait coucher cette nuit-là.
Au matin, on lui demanda comment elle avait dormi.
- Affreusement mal, répondit-elle, je 'n'ai presque pas fermé l'oeil de la nuit. Dieu sait ce qu'il y avait dans ce lit. J'étais couchée sur quelque chose de si dur que j'en ai des bleus et des noirs sur tout le corps ! C'est terrible !

Alors, ils reconnurent que c'était une vraie princesse puisque, à travers les vingt matelas et les vingt édredons en plume d'eider, elle avait senti le petit pois. Une peau aussi sensible ne pouvait être que celle d'une authentique princesse.
Le prince la prit donc pour femme, sûr maintenant d'avoir une vraie princesse et le petit pois fut exposé dans le cabinet des trésors d'art, où on peut encore le voir si personne ne l'a emporté.
Et ceci est une vraie histoire.

jeudi 24 mai 2012

Voir l'Aubrac et..

Question : que faire quand vous avez fait 300 km pour faire des photos de paysage dans un endroit sublime et qu'il tombe des seaux d'eau depuis 3 jours et que le brouillard ne permet pas de voir à plus de 10 mètres? Une solution : le cimetière!


mercredi 23 mai 2012

Un spectre, une esquisse.


A ne pas manquer

 " FEMMES ALGERIENNES "
Exposition de photographies de Marc Garanger du 23 mai au 09 juin 2012
Collection de la Bibliothèque municipale de Lyon 

"Marc Garanger part faire son service militaire en Algérie en1960 à l'âge de 25 ans. Il parvient à être nommé photographe du régiment pendant les deux dernières années. Dans les derniers mois de la guerre, l'armée française en Algérie décide de ficher la population autochtone en lui attribuant des « cartes d'identité française », pour contrôler ses déplacements. Marc Garanger est alors chargé de faire ces photos d'identité. Il photographie ainsi plus de 200 personnes par jour, essentiellement des femmes, beaucoup d'hommes se trouvant au maquis... ces femmes algériennes qui devaient alors baisser leur voile devant l'objectif, une terrible mise à nu des visages, au mépris de toutes leurs traditions, ce qui traduit toute la violence du colonialisme. Cette expérience de photographe-témoin marquera toute sa carrière.
Cette exposition « Femmes algériennes » montre les images réalisées par Marc Garanger de 1960 à 1962. Le choix de cadrage large permet de saisir les détails des costumes, les turbans, les coiffures, les bijoux artisanaux ou tatouages, une manière de photographier qui relève plus de l'ethnologie que du simple portrait d'identité. « Je me suis dit que ces femmes, dont on ne parle généralement pas dans une guerre de rébellion, témoigneraient de leur lutte et de leur révolte......je me suis juré de lancer un jour ces images à la face du monde .... » (Extrait de la postface à Femmes algériennes 1960, paru aux éditions Atlantica en mars 2002)
Marc Garanger reçoit le prix Niepce en 1966, et les portraits des femmes algériennes sont parus alors dans la presse photographique du monde entier."

Bibliothèque municipale du 1er arrondissement 
7, rue Saint Polycarpe 69001 Lyon
métro_bus : Hôtel de Ville / Place des Terreaux  
Infos : Fatiha Toumi - 04.78.27.45.55    

mercredi 9 mai 2012